Je suis Morgane, 30 ans. Je vis dans l’Hérault, tout près de Montpellier.
Lorsque j’étais petite, mes parents ont eu la bonne idée d’adopter des chats. Deux, pour ne pas qu’ils s’ennuient à la maison. Ils voulaient que je puisse grandir en apprenant l’amour et le respect des animaux. Challenge plus que réussi!
Lorsque Poupie, ma première chatte, est morte après m’avoir accompagnée durant toute mon enfance et mon adolescence, je me suis promis que quoi qu’il arrive, dès que j’aurai mon propre logement, je le partagerais avec un chat.
Quand j’étais toute petite, il n’y avait pas Internet. Tout ce qu’on pouvait savoir pour mieux éduquer ses chats, pour comprendre les problèmes rencontrés, répondre à nos questions, devait passer par des conseils d’amis ou de la famille, quelques livres et les conseils des vétérinaires.
A présent, nous avons des sites, des forums, des blogs… tout un tas de moyens pour pouvoir répondre à nos interrogations, se rassurer, s’entraider! Pour autant, cherchant à me rafraîchir la mémoire (ça ne fait jamais de mal) avant l’arrivée proche d’un chaton à la maison, je me suis rendue compte que beaucoup de monde continuait à errer sur les forums, les sites, les blogs, à poser encore et encore les mêmes questions, parfois sans avoir de réponse.
Comme j’ai trouvé très peu d’informations concernant l’agility féline, et que j’avais l’intention de tenir un blog à ce sujet pour suivre la progression du dressage du chaton, j’ai décidé de démarrer un peu plus tôt, afin de partir de la base: l’éducation du chat, les problèmes les plus courants que j’ai moi même rencontrés avec Kitty, et comment j’ai pu les résoudre. Par la suite, l’explication et le suivi de l’éducation et du dressage du chaton en vue de lui permettre d’effectuer des tours d’ « agilichat ».
Tous les articles relèvent de mon expérience personnelle, ainsi que des recherches, visionnages et lectures que j’ai pu effectuer. Bien que je m’appuie également sur des conseils de vétérinaires, comportementalistes et éleveurs, je n’ai aucun diplôme portant sur les sujets abordés ici : en cas de doute concernant la santé de votre chat ou sa sécurité, je vous recommande vivement de vous adresser à un professionnel.
Et les chats?
Après avoir quitté la maison de mes parents, je me suis retrouvée dans un studio d’une trentaine de mètres carrés. Mais je m’étais fait une promesse: une fois que je vivrais seule, j’aurais un chat!
J’avais quelques idées sur la bête: une femelle, jeune adulte. Elle devait être stérilisée.
Je me suis donc rendue à la SPA de la ville, après avoir fouiné sur leur site et les avoir contactés par e-mail.
Dans un coin, tout en haut d’une étagère, installée dans une caisse de transport ouverte, attendait Kitty.
Je ne l’avais pas vue. Entre les gens de la SPA qui bougeaient dans tous les sens, les chats qui sautaient partout (même sur moi!) ou se battaient, j’ai fini par simplement demander à la dame qui s’occupait de moi s’il y avait une chatte qui avait ‘le moins de chances d’être adoptée’. C’est là qu’elle me l’a montrée, en m’expliquant: « Elle reste dans son coin, là. Elle n’est pas méchante, vous pouvez la caresser. Mais comme elle ne bouge pas, comme elle ne va pas vers les gens, personne ne la voit et ne s’y intéresse. »
En effet, elle se laissait caresser. Dans son coin elle avait seulement l’air d’attendre que le temps passe, résignée, et indifférente.
Quand je faisais les papiers pour la ramener chez moi, on m’a demandé si j’étais certaine de ne pas la ramener dans deux semaines. L’idée ne m’avait même pas traversé l’esprit, mais j’ignorais alors qu’à son jeune âge, deux ans, elle avait déjà été abandonnée à la SPA par deux fois.
Comme vous le savez, elle est toujours là! Mais j’ai rapidement compris pourquoi elle avait pu être abandonnée, par des gens qui sans doute n’ont pas su comment faire face à certains problèmes:
– Elle se faisait les griffes sur les meubles (en l’occurence, mon lit…)
– Elle ne faisait pas dans sa litière (du moins pas la grosse commission)
– Elle ne pouvait pas miauler. Quand elle tenait à tout prix à s’exprimer, ses cris ressemblent à des sortes de croassements qui peuvent être un peu effrayants. Et elle est vraiment très bavarde.
– Elle était terriblement collante. C’est à dire qu’elle m’accompagne toujours quand je vais aux toilettes. Au départ elle venait aussi m’observer quand je prenais la douche, mais elle a fini par comprendre que tant qu’elle entend l’eau couler, c’est que je suis dedans… Elle avait aussi beaucoup de mal à supporter mes absences, restant à mon retour dans mes jambes au point de manquer de me faire tomber.
– Elle attaquait mes chevilles très souvent. Mes mains régulièrement, parfois jusqu’au sang.
– Elle était très souvent hérissée. Le dos, la queue… sans raison apparente.
– Elle avait peur de la terre, du vent, des feuilles qui volent, des insectes…
Enfin, elle faisait des cauchemars. Mais ça, on pouvait aisément comprendre pourquoi.
Tous ces problèmes ont été réglés, ou bien leur explication a été trouvée.
Je leur consacrerai à chacun un article, expliquant le ‘pourquoi’, ainsi que la solution qui a fonctionné pour Kitty et moi, et les diverses autres solutions possibles pour améliorer les choses.
Quelques années plus tard, un autre chat nous rejoint…
Nokosi, ‘Nouka’, un chaton Maine Coon.
Pour l’instant, vous pouvez retrouver toutes les explications dans cet article.
Sa présentation s’étoffera.. quand il sera là!